Aujourd’hui, jetons un œil sur les actualités de cette île de l’océan Indien, mais plus précisément en ce qui concerne le transport en taxi. Depuis quelque temps, un nouveau « business » a ouvert ses portes dans les rues de Tananarive, la capitale de Madagascar. C’est un métier déjà existant dans beaucoup d’autres pays, c’est ce qu’ils appellent les « taxis moto ». Ce qui nous intéresse, c’est pourquoi ce métier fait un sujet de débat parmi beaucoup de monde. Dans un premier temps, apprenons-en un peu plus sur le métier et puis démêlons ensemble les problématiques de ce pays au sujet de ces « taxis moto ».
Le métier de Taxi moto
Le transport à motocyclette, cette trouvaille a été développée en Afrique dès 2008 (donc sans inclure Madagascar, bien évidemment) et au Vietnam où ni permis ni texte de loi n’est exigé jusqu’à aujourd’hui. Ce taxi à deux roues ne se popularise qu’un peu plus tard dans les grandes villes comme l’Amérique ou l’Europe, et encore, ce n’est que dans les quelques rues où les voitures sont peu accessibles ou au contraire si ce sont des rues régulièrement trop bouchées. Cependant, sur un scooter ou un autre type, avec ou sans texte de loi, il est obligatoire (du moins c’est ce qui est dit) de porter des casques.
L’obstacle de ce métier à Madagascar
Le véritable souci du métier des taxis moto à Madagascar joue sur la société en général et l’économie du pays. Les taxis moto sont plus pratiques que ce soit en matière de facture ou de rapidité. Souvent, les frais d’un trajet en Taxi moto à Madagascar ne font même pas le quart du frais d’un trajet en taxi (en voiture). Cela pose un énorme problème aux chauffeurs de taxi, car tous les potentiels clients qu’ils peuvent avoir vont aux taxis moto. Ils ne peuvent pourtant pas se permettre de baisser leur prix à cause du prix conséquent du carburant. Ils n’ont plus de travail et c’est de là que vient le débat. « Les taxis moto devraient être bannis. » D’un autre côté, les motards s’opposent catégoriquement à cette demande comme quoi, ils n’ont pas d’autres travaux à faire. Voilà le peu qu’on puisse dire sur l’actualité de ce petit bout du continent africain. N’y a-t-il aucune entente possible ?
